Le nouveau musée

Le nouveau musée montrera comment la guerre a façonné le Canada et fera ressortir les dimensions individuelles, nationales et internationales de notre histoire militaire, sa mission étant de commémorer, préserver et éduquer.

Le Musée canadien de la guerre est le musée national consacré à notre patrimoine militaire. Il préserve les collections réunies par le gouvernement canadien depuis 1880 et il occupe, depuis 1967, l’ancien édifice des Archives publiques, au 330 de la Promenade Sussex, à Ottawa. En mai 2001, le gouvernement fédéral a annoncé la construction d’un nouveau bâtiment sur les Plaines LeBreton, à environ deux kilomètres à l’ouest de la colline du Parlement.
Le nouveau complexe abritera:

  • un espace d’exposition beaucoup plus vaste qui permettra la présentation de gros véhicules militaires et de pièces d’artillerie;
  • une salle pour la présentation de la splendide collection d’art militaire du Canada;
  • des espaces extérieurs appropriés au déroulement de manifestations commémoratives, de cérémonies et de démonstrations;
  • des salles de classe pour la tenue d’ateliers et l’enseignement des divers aspects de l’histoire militaire du Canada;
  • un amphithéâtre pour la présentation de spectacles, d’allocutions importantes et de films;
  • des locaux de recherche et une bibliothèque nettement améliorés;
  • des aires d’entreposage climatisées;
  • un important programme de rayonnement par Internet;
  • toutes les commodités publiques d’un musée moderne.

L’établissement de 135,75 millions de dollars offrira 4 180 mètres carrés (45 000 pieds carrés) de surface d’exposition.
Télécharger la brochure conceptuelle du nouveau Musée canadien de la guerre (pdf)

L’édifice

Après son inauguration en 2005, le Musée devrait voir sa fréquentation annuelle atteindre plus de 300 000 visiteurs.

Les visiteurs pourront voir les points et les traits percés dans le mur extérieur, formant en code Morse les initiales françaises et anglaises du Musée canadien de la guerre. Les jours ensoleillés, « MCG » et « CWM » seront projetées en Morse dans l’édifice, à la vue de tous.

Dans l’ensemble, l’édifice est considéré comme une composition complexe de reliefs et de plans horizontaux. Le toit, un terrain paysager intégrant l’environnement, non seulement exige peu d’entretien, mais il s’auto-ensemence.

Le nouveau Musée canadien de la guerre: message du directeur

Bienvenue sur le site du nouveau Musée canadien de la guerre (MCG). Le nouveau Musée sera construit aux plaines LeBreton, au coeur de la région de la capitale nationale. Le Musée, dont la mission est de faire connaître l’histoire militaire du Canada, de la préserver et de la commémorer, sensibilisera les visiteurs au rôle important qu’ont joué les activités militaires dans l’histoire du pays. Affilié à la Société du Musée canadien des civilisations, il deviendra un ensemble de ressources précieuses pour l’ensemble des Canadiennes et des Canadiens.

Une visite du site vous permettra de voir le concept architectural produit par l’équipe d’architectes Moriyama & Teshima Architects, de Toronto, et Griffiths Rankin Cook, d’Ottawa. Ce concept a été dévoilé en août 2002, lors d’une présentation au Musée canadien des civilisations, à Hull. Le thème du concept architectural est ” régénération “. ” La nature peut être défigurée par des actes humains de guerre mais, inévitablement, elle s’hybride, se régénère et reprend sa prédominance “, a expliqué l’architecte principal, Raymond Moriyama. ” Ce Musée est un hommage à notre passé militaire et aux énormes sacrifices et aux efforts fournis par l’ensemble des Canadiens et Canadiennes en temps de guerre, de même qu’il reconnaît la liberté et la démocratie dont nous bénéficions grâce aux sacrifices consentis par les hommes et les femmes qui ont servi notre pays “.

Le nouveau Musée canadien de la guerre, septembre 2003
Le nouveau Musée canadien de la guerre,
Septembre 2003

Les employés du MCG et du Musée canadien des civilisations ont travaillé, en collaboration avec l’équipe d’architectes et l’équipe de conception d’exposition, Haley Sharpe Associates, de Leicester, en Angleterre, et l’Origin Studios, d’Ottawa, à l’élaboration d’exposition du nouvel établissement. La vision et l’engagement de ces équipes donneront lieu à une admirable vitrine d’exposition de l’histoire militaire du pays.

Le 5 novembre 2002, le premier ministre du Canada, monsieur Jean Chrétien, et la ministre du Patrimoine canadien, madame Sheila Copps, ont procédé à la première pelletée de terre aux plaines LeBreton. Cet événement marquait le lancement officiel des travaux de construction du nouveau MCG. Au cours des mois subséquents, la construction a progressé très rapidement. Au moment où nous écrivons ces lignes, 85 % du stationnement souterrain est creusé et 15 % des soles du garage sont posées. On a commencé à installer les soles de l’ascenseur du garage en décembre. Deux grues ont été érigées sur le site, et des installations électriques temporaires, une voie de service, des remorques et des pompes pour éliminer l’eau souterraine durant les travaux d’excavation sont en place.

Les visiteurs auront accès à plus de 65 pour 100 de l’espace intérieur des nouveaux locaux. Cette grande accessibilité est unique : dans les principaux musées du monde entier, ce pourcentage se situe en effet entre 35 et 40 pour 100. En réservant 4200 mètres carrés (45 000 pieds carrés) aux expositions permanentes et temporaires – près de deux fois plus que sa capacité d’exposition actuelle -, le Musée augmente donc l’espace consacré aux présentations d’histoires personnelles, aux références géographiques et aux autres liens, ce qui aidera les visiteurs à mieux comprendre le passé militaire du Canada et à l’apprécier davantage. En outre, le nouveau MCG abritera un centre de recherche, incluant une bibliothèque et des archives, des salles de classes et d’autres installations éducatives, ainsi que des lieux d’exposition en plein air. Fidèle à son désir d’étendre ses activités de diffusion externe et ses activités éducatives, le nouveau Musée élargira ses programmes éducatifs qui, notamment, permettent aux élèves de manipuler les casques en métal et de sentir la rugosité des uniformes en lainage, d’entendre des témoignages d’anciens combattants canadiens et de constater la vaillance et le courage de Canadiennes et de Canadiens dans la Salle des distinctions honorifiques.

Tout en poursuivant le développement de ses nouvelles installations, de sa salle d’art, de ses programmes publics, de ses publications et d’autres projets, le nouveau Musée travaillera à augmenter et à diversifier sa clientèle. Il marquera également certains événements et anniversaires militaires en plus de permettre une exploration approfondie tant de l’histoire militaire canadienne que celle touchant à des thèmes militaires internationaux et universels.

L’ouverture de ce nouveau Musée assurera enfin la conservation de précieuses collections nationales dans un milieu où l’ambiance est contrôlée, favorisant ainsi la préservation adéquate du patrimoine militaire du Canada pour le bénéfice des générations futures. Confort et commodité seront offerts aux visiteurs grâce à l’amélioration de certaines composantes, depuis les services de restauration et un parc de stationnement plus vastes jusqu’à l’accès complet des lieux pour les personnes handicapées. Je dois également souligner que notre campagne Passons le flambeau, la campagne de collecte de fonds pour le nouveau Musée canadien de la guerre, dirigée par le général à la retraite Paul Manson et les Amis du Musée canadien de la guerre, a permis d’amasser, à ce jour, 13 des 15 millions de dollars visés. Les derniers efforts sont présentement déployés dans le but d’atteindre cet objectif.

Je dois également souligner que notre campagne Passons le flambeau, la campagne de collecte de fonds pour le nouveau Musée canadien de la guerre, dirigée par le général à la retraite Paul Manson et les Amis du Musée canadien de la guerre, a permis d’amasser, à ce jour, plus de 14 des 15 millions de dollars visés. Les derniers efforts sont présentement déployés dans le but d’atteindre cet objectif.

Tout nous permet de croire que nous pourrons commencer à déménager nos employés, nos collections et tout ce qui concerne nos expositions dans le nouveau bâtiment à l’automne 2004. Votre soutien indéfectible nous a permis de garantir que notre nouvelle synopsis évoque l’histoire militaire du Canada d’une façon intéressante pour les visiteurs de tous les âges. Votre aide nous a permis de construire des locaux d’une très grande qualité pour les nouvelles générations de visiteurs, et nous aidera à donner vie à l’histoire militaire, que nous partageons comme il ne nous a pas été possible de le faire jusqu’à maintenant. Sans vous, ce projet n’aurait peut-être jamais pu aller aussi loin et nous espérons vous accueillir dans votre nouveau Musée canadien de la guerre lorsqu’il ouvrira en mai 2005.

Le ciel sur de la Terre: sculptures baroques au canton de Lucerne

22 septembre 2004 – 13 février 2005

Que seraient nos églises et nos chapelles baroques sans sculptures, sans stucs et sans peintures? Des espaces blancs, lumineux il est vrai, mais vides. Les stucs et les peintures recouvrent ces surfaces d’un film de couleurs en relief devant lequel se dressent les sculptures. Elles viennent à nous. Elles nous abordent. Elles nous imitent en trois dimensions, et souvent elles sont aussi grandes que nous. Parfois leurs gestes pourraient être aussi les nôtres.

A l’époque baroque, notre région est le berceau d’une production exceptionnelle de sculpture. La plus grande partie de ces oeuvres est colorée. Peu de pièces restent en bois de tilleul brut. Rares sont chez nous les sculptures profanes. Ainsi, des commandes de monuments, de bustes ou de figures de fontaines étaient inhabituelles. C’est la raison pour laquelle l’art de la sculpture, à l’époque baroque, est essentiellement religieux.

L’historien d’art Peter Felder est l’auteur d’un livre qui présente tous les aspects de la sculpture baroque lucernoise. Le livre est pour nous l’occasion de présenter ce thème dans le cadre d’une exposition. Nous avons réuni plus d’une centaine de pièces provenant de tout le canton. On peut voir des groupes d’oeuvres des plus importants maîtres du 17ème siècle: Niklaus Geisler, Hans Ulrich Raeber, Kaspar Roth, Hans Wilhelm Tüfel, Niklaus Hermann et Michael Hartmann. Des vierges de procession et des bustes, des cierges et des flambeaux ainsi qu’un dais se réunissent pour la procession. Des crucifix monumentaux forment un calvaire. D’autres thèmes sont: l’Annonciation à Marie, Jésus enfant et la Sainte Famille, les anges, la Pietà, le Christ aux douleurs, la Résurrection du Christ, la tête de Saint Jean Baptiste sur le plateau, de petites sculptures et des reliefs, des reliquaires et des modèles de figurines en argent.

Aux temps baroques la procession était un element liturgique très important.. C’est pourquoi nous montrons sur video les deux processions les plus connues qui ont encore lieu au canton de Lucerne: la procession de l’Ascencion à Beromünster et la procession de la Fête Dieu à Lucerne.
Un tour dans le dépôt, conçu spécialement sur la base de textes baroques, fait partie de l’exposition et est présenté plusieurs fois par jour par nos acteurs professionels.

L’exposition est une production du musée historique de Lucerne.
Vernissage: mardi, 21 septembre 2004, 20 heures
Concept et réalisation de l’exposition: Heinz Horat, tel. 044 528 54 21,
Publication: Peter Felder, Luzerner Barockplastik. Raeber Verlag Luzern 2004.
Programme d’accompagnement: Sera publié séparément.